Les spécificités de la nouvelle Université – par les chefs d’établissement

Les discours ont débuté avec une introduction forte du président du Comité de pilotage de l’Université Gustave Eiffel, M. Gilles Roussel, réaffirmant au nom des six établissements fondateurs sa pleine conviction dans un projet majeur sur la scène nationale, qui ne leur a pas été imposé, mais dans lequel ils ont choisi d’engager leurs forces.

Ce fut au tour des autres établissements, ESIEE Paris, EIVP, ENSG, Ecole d’architecture des territoires et de la ville à Marne-la-Vallée et Ifsttar, de réinsister sur leur volonté affirmée et celle de leurs tutelles respectives d’intégrer l’Université, ainsi que sur leurs motivations à faire partie de la dynamique, tout en conservant leur ADN propre et la diversité des statuts.

G. Roussel est revenu sur le travail accompli depuis un an : ce travail n’a pas été forcément visible du plus grand nombre, dans la mesure où il concernait la relation avec les tutelles et la stabilisation juridique du futur établissement, en lien avec les évolutions récentes des textes de loi (publication de l’ordonnance n°2018-1131 du 12 décembre 2018), mais n’en a pas moins été chronophage et nécessaire.

Sur des aspects plus opérationnels, il a été rappelé que les structures de proximité (composantes, écoles, laboratoires de recherche, services…) perdurent au 1er janvier 2020. En effet, il est primordial que les personnels puissent continuer à œuvrer dans le cadre de leurs missions actuelles, que les pratiques de travail soient conservées et que les impacts liés aux nécessaires changements de certains outils, notamment dans le cadre du passage accéléré au système comptable Sifac, qui engagent la mobilisation des services support en particulier, soient les plus faibles possibles.

L’Université Gustave Eiffel sera un établissement de recherche et de formation. Ces deux missions, couplées à l’appui aux politiques publiques, ont été mises en avant et présentées comme des éléments indissociables de son génome. Le président a également souligné qu’ils ne pourraient exister sans les services support et soutien.

Sur le plan partenarial, G. Roussel a rappelé la pérennisation de la Comue Université Paris-Est, de laquelle les établissements continueront à faire partie, car elle et les partenariats qu’elle a mis en place sont porteurs de sens. C’est cette même perspective que l’Université souhaite poursuivre sur les différents sites en région, en maintenant les liens avec les acteurs locaux, qui permettront de porter les sujets liés à la Ville. Poursuivre les relations avec les écoles doctorales des universités locales fera aussi partie des points de vigilance du futur établissement.

D’autres travaux, engagés cette fois par les groupes de travail mis en place au cours de l’année 2018, ont mobilisé de nombreux acteurs dans les différents établissements.

Les pilotes de certains volets ont pu ainsi profiter de l’occasion qui leur était offerte pour présenter l’état d’avancement de leurs travaux et les confronter pour la première fois à un regard extérieur, ce qu’ils ont fortement apprécié et leur a permis de les faire évoluer.

C’est ainsi que les Groupes de travail Partenariats, Vie étudiante / Vie de campus et International ont pu faire part de leurs réflexions. Ces exposés ont été complétés par une présentation du projet de Fondation Université Gustave Eiffel par Muriel Jougleux et une intervention sur le positionnement et le rôle des universités face aux enjeux sociétaux par Pierre-Benoît Joly, directeur du Laboratoire de recherche interdisciplinaire Sciences, Innovations, Sociétés.

Les présentations sont consultables dans cette rubrique dédiée au séminaire.

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Les participants ont pu se livrer, dans la seconde partie du séminaire, à un atelier sur les valeurs du futur établissement, ayant conduit au partage d’une même vision, atelier qui sera reproduit par extension à l’ensemble des personnels des différents établissements et qui fera l’objet d’une restitution finale.